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Voyage, voyage !

25 septembre 2013

Day 1 and 2.

Hellooo. J'écris avec une semaine de retard certes mais pour cause de non-internet que l'on connait aussi sous le nom de "mort lente et douloureuse". Bon alors voilà, un "petit" résumé des premiers jours...

 

17.09.2013

Il est 19h30 lorsque nous partons, Pierre et moi de Nantes. Et ce n’est que le début d’un loooong périple. (Petite précision : je dois être à la gare de Nantes, sortie sud, pour 21h avec un bus qui part à 21h30.) Tout d’abord, nous avons dû aller chercher de l’essence pour faire le trajet, mais ça n’aurait pas été drôle si tout s’était bien passé. Tout d’abord, nous nous positionnons face à un distributeur, Pierre introduit sa carte, elle est refusée parce que le plafond de la semaine a été atteint. Bon, ok, on reste calme. Je regarde à gauche, à droite, repère un guichet et vois que le store est en train de se baisser peu à peu, symbolisant mon espoir qui s’envole… Non, allez, soyons sérieux. Donc, Pierre court comme dans ces films où l’on voit les héros courir pour échapper à la fin du monde et revient bredouille parce que toutes les machines sont déjà éteintes et pas moyen non plus de faire un chèque. Quand il revient à la voiture, illumination : je lui propose ma carte bleue. Et là, on se dit que ça y est, la vie est belle, on va pouvoir partir. MAIS NON ! J’introduis ma carte, mon code et tout ce qui s’en suit mais voilà, problème, la pompe ne donne pas d’essence alors que ma carte a été acceptée et tout le tralala. Je commence à paniquer parce que nous avons une bonne heure, voire une heure et demie de route et que nous commençons à être légèrement en retard. Et puis, l’histoire ne serait pas drôle si Pierre n’avait pas eu affaire à une nana complètement hystérique à l’idée de louper son bus pour l’Espagne. Donc, nous remontons dans la voiture, reculons et allons à un autre distributeur et rebelote, j’introduis ma carte, mon code et la magie opère, nous pouvons utiliser la pompe. MERVEILLEUX, ON VA POUVOIR PARTIR. Mais voilà, il est déjà 20h02 avec tout ce bazar et moi je suis angoissé/anxieuse/stressée… Bref, vous voyez le genre.

Sur la route, je ne cesse de demander à Pierre toutes les 20 secondes à quelle heure il pense qu’on arrivera et là, le verdict tombe, on arrivera pour 21h15. ARRRRGH. S’en suit alors toute une série de textos alarmants aux filles avec qui je prends le bus en mode ‘Pitié, dites au conducteur de m’attendre !’ Le bus arrive à 21h20, je suis à la gare mais pas au bon parking puisque je ne vois ni de bus partant pour l’Espagne, ni les filles avec qui j’y vais. Et d’un coup, TING, une lumière dans la tete de Pierre après avoir tourné en rond pendant 5 minutes au même endroit : IL SAIT OU C’EST.      Alors on y va. Et MIRACLE, c’est là. Il y a deux bus, je finis par trouver les filles (et donc le bon bus), je mets ma valise dans la soute et là j’me dis, c’est bon je vais pouvoir me reposer. MAIS NON. Le conducteur me regarde et me dis « Vous avez mangé ? » alors moi je lui réponds par un petit mensonge « oui, oui » et c’est tout naturellement qu’il a pété un câble en me disant que je devais mettre ma nourriture dans la soute, qu’on n’a pas le droit de manger et blablabla. Kézako ? Interloquée, je tente de lui dire que je n’ai rien à manger dans mon sac (même si ce n’est pas vrai) et il finit par comprendre. Alors, en fait, il a essayé de me dire « Vous avez à manger ?» au lieu de « Vous avez mangé ? » … Une fois dans le bus, je peux enfin envoyer un message à ma mère, morte d’inquiétude à l’idée que je loupe mon bus, et la rassurer, lui dire que je suis dedans, même s’il est 21h35.

J’adorerais vous dire que le voyage s’est très bien par la suite mais ce n’est pas le cas. BAH NON, SINON CE NE SERAIT PAS DRÔLE ! Alors tout d'abord, on n'a même pas fait 1km que BOUM! le bus tape dans quelque chose et s'arrête brusquement, manquant de nous projeter a 5mn de nos sièges... On ne saura jamais ce que c'est, si on a tué quelqu'un ou quoi, juste qu'il y a eu un gros BOUM, et qu'on a été projeté en avant. (C'est après qu'on a remarqué qu'il y avait des ceintures de sécurité, OH MEWWWDE.) Ensuite, les gens qui sont derrière nous sont Portugais. Jusque-là, tout va bien, moi ça ne me pose pas de problème. En revanche, quand ces ^@ »)*/- !-@« de Portugais boivent des bières, mangent des chips et parlent dans le bus comme s’ils étaient au marché au poisson à minuit, puis à 1h, puis à 3h, puis à 5h, puis à 6h ils mettent la musique à fond sur leur téléphone, boivent du whisky en canette et font un bruit monstre, bah moi ça me pose un problème. Alors certes, le sang chaud, les Portugais qui parlent fort, deux amigos qui se parlent mais bon, en attendant, résultat, 10h de trajet et en plus de ça, le moral (pour ma part) au plus ça fait 2 heures (à peine) de dodo. Que ces gens sont charmants… Et pourtant, ce n’est pas faute de leur avoir demandé de se taire, de parler moins fort, de faire moins de bruit, etc…

Nous commençons une nouvelle journée, le 18 septembre 2013.

18.09.2013

Vers 09 heures, nous arrivons à une station de bus, perdue au milieu de nulle part –mais selon les panneaux de circulation plus très loin de Valladolid et Palencia, on nous donne un ticket avec écrit notre correspondance, on récupère nos bagages, ne prenons pas le temps de boire un café ni un chocolat. Et c’est reparti. On se met dans le bus, poireaute pendant une bonne heure quand le bus se décide à partir. Là, c’est calme, silencieux alors hop! une petite demie heure de dodo. Toutes les minutes de dodo sont bonnes à prendre dans de telles conditions. On arrive enfin sur Valladolid et, sorties de la station des bus, regardons sur le plan que Mélanie, Jeanne et Elodie ont imprimé, comment on fait pour rejoindre l’hôtel. (Les filles avaient pensé à réserver un hôtel au préalable, c’est alors paniqué que la veille, j’ai écrit à ma mère lui racontant mes malheurs et le fait que je n’avais nulle part où aller, ni même savoir où poser les valises. Alors ma maman, gentille comme tout, m’a réservé une chambre pour deux nuits, dans le même hôtel que les filles.) Il est 10h45 lorsque nous arrivons à Valladolid, c’est une longue journée qui nous attend. Nous allons donc dans une direction que nous ne sommes pas sûres d’être la bonne et quelques minutes plus tard, nous nous rendons compte, qu’en effet, il fallait aller de l’autre côté. Alors on fait demi-tour et marchons pendant un peu moins d’une heure, à travers la ville avec les valises, sacs, ordinateurs et autres affaires tout en consultant la carte en même temps. Lorsque nous arrivons à l’hôtel, c’est avec soulagement que nous déposons nos valises. Je suis seule dans ma chambre, j’ai un grand lit pour moi toute seule, une télé, une bonne connexion wifi, une salle de bain, une terrasse avec, sur la rambarde, des drapeaux espagnols et européens hissés.

Vers 15h, je rejoins les filles et nous allons manger un bout, parce que le voyage, ça creuse. C’est plutôt bon et original. On fait un petit tour de la ville et reportons à demain la recherche d’appartements et de chambres. Une fois à l’hôtel, je me branche sur tous les réseaux sociaux et entame mes recherches, qui s’avèrent être des échecs constants, même avec Shana, une belge avec qui je voulais être colocataire au début. Tout échoue. Alors, j’envoie un message (un peu désespéré) à Raphael, un français, de la même université que moi, qui est lui aussi à Valladolid pour le semestre. Et c’est étonnamment qu’il me répond qu’il a une chambre de libre dans son appartement et que je peux venir la visiter. Je me sens un peu mieux, écris à Alizée pour savoir si on peut se voir, propose aux filles que l’on sorte manger un bout Plaza Mayor mais elles ne veulent pas, elles sont trop fatiguées ; je sors quand même et retrouve Alizée, après m’être perdue à plusieurs reprises, ne trouvent pas sa rue, sombre et très bien cachée. La soirée se passe bien mais je ne mange rien, j’ai le ventre noué, je ne me sens pas bien, je stresse. Je rentre finalement assez rapidement parce que la fatigue me gagne. Mais une fois arrivée dans ma chambre, je craque et je m’endors difficilement...

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15 septembre 2013

Oh God, oh God, oh God, oh God, oh God, oh God, oh God, oh God...

Je ne panique pas, je ne panique pas, je ne panique pas...

Arrrgh, je panique. Il est 17h27, ma valise est toujours vide.

 

Vide, vide, vide, vide, vide, vide, vide, vide, vide... 

15 septembre 2013

Le stress pré-départ

Je n'ai pas encore posé le premier orteil de mon pied droit sur ce sol espagnol que j'ai déjà un million de questions, d'appréhensions, d'hésitations, de tout ce qui peut se terminer en -ion dans ma tête. Un nombre incalculable de "Et si..." absolument dramatiques avec tous les sénarios catastrophes les moins réalisables qui se bouculent dans ma si petite boîte cranienne alors qu'au final... Et si ça se passait bien? Ca suffit à me faire taire quelques minutes. Et je recommence pour le plus grand malheur de mon entourage :

Oui mais, et si ça se passait mal?

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Voyage, voyage !
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